Les bourdes se multiplient. Jour après jour. Les insuffisances se sont répandues un peu partout dans une administration pléthorique, mais qui pâtit de son inefficacité. c’est malheureux. Mais, une « institution » se démarque par la multiplication des couacs : le ministère du Commerce et du Développement des Exportations en l’occurrence. Et c’en est trop. Car, trop, c’est trop !
Les bourdes se multiplient. Jour après jour. Les insuffisances se sont répandues un peu partout dans une administration pléthorique, mais qui pâtit de son inefficacité. C’est malheureux. Mais, une « institution » se démarque par la multiplication des couacs : le ministère du Commerce et du Développement des Exportations en l’occurrence. Et c’en est trop. Car, trop, c’est trop !
La dernière des maladresses est cette paire de banderoles (voir photo) déployée sur l’artère principale de la capitale. A la Salle d’information, sise l’avenue Habib Bourguiba, passage inévitable des passants et touristes, se tient une exposition de vente directe (du producteur au consommateur) de fournitures scolaires. L’initiative est fort louable par ces temps de crises, de marasmes et d’effritement du pouvoir d’achat. Mais il fallait que cette dose de « goujaterie » vienne tout gâcher : nous pouvons lire sur ces deux banderoles : « Sous le haut patronage du ministère du commerce : foire du producteur au consommateur ‘’fourniture scolaire’’ du 12 au 22 septembre 2022 ».
Oui, vous avez bien lu : « Sous le haut patronage » !
Mais, de quoi l’on parle ?
D’un ministère qui abdique devant le commerce parallèle, qui gangrène ce qui reste de l’économie formelle ?
D’un ministère qui ne gère quasiment plus les marchés (l’exemple malheureux de « la République (bananière) Indépendante du marché central » est édifiant) ni les Marchés d’Intérêt National (MIN) ?
D’un ministère à qui les circuits de distribution échappent complètement ?
D’un ministère où les moyens de son contrôle économique ou des prix sont dérisoires et frôlent le ridicule ?
La liste demeure longue. Très longue même. Mais concentrons-nous sur les activités et attributions de ce ministère du Commerce et du Développement des Exportations. Sur son portail officiel, nous pouvons lire qu’ils se rapportent aux « Développement des Exportations », à « l’Investissement Commercial », au « Système de Compensation », au « Contrôle économique », à la « Mise à niveau des Circuits de distribution », à la « Protection du consommateur », à la « Défense Commerciale » et au « Commerce électronique ».
Nous vous laissons le soin de faire le bilan par vous-mêmes.
Last but not the least, l’on se contentera, enfin, de commenter que le ministère du Commerce et du Développement des Exportations nécessite un « haut patronage » pour rectifier le tir et régler la mire. À bon entendeur !
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