Le Premier Substitut du Procureur de la République et porte-parole officiel du Tribunal de Première Instance de Sousse 1, Moez Youssfi a confirmé que le Parquet a ordonné l’ouverture d’une enquête contre 3 personnes (un homme et deux femmes) pour traite des êtres humains via leur exploitation sexuelle et leur l’adhésion dans un réseau actif à l’intérieur et à l’extérieur du territoire tunisien spécialisé dans la traite des personnes.
Les détenus sont accusés de proxénétisme et de l’exploitation des réseaux de communication pour commettre leurs crimes.
Le parquet a décidé de les garder sur fond des accusations susmentionnées.
Dans les détails de l’affaire, Youssfi a expliqué à Tunisienumerique que les suspects (deux filles et un vieil homme) ont été détenus sur fond de prestation de services sexuels virtuels via les applications Messenger et WhatsApp. Des séquences qu’ils ont envoyées aux étrangers en échange d’une important somme d’argent.
Le juge d’instruction a émis une commission rogatoire, à laquelle la police judiciaire du sud de Sousse s’est engagée à poursuivre les investigations dans le but de découvrir la vérité et de déterminer les responsabilités.
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