La pique ; encore une ; vient cette fois d’un partenaire stratégique de la Tunisie, l’Agence Française de Développement (AFD) en l’occurrence.
Son directeur pays, M. Yazid SAFIR s’est fendu d’un commentaire qui feint la moquerie : « Chaque jour qui passe sans raccordement [de la centrale solaire de Tataouine] représente une perte sèche pour les tunisiennes et tunisiens qui sont les seuls à payer la facture ».
Ladite Centrale, aborde-t-il dans une missive sur sa page LinkedIn, « dotée de modernes technologies et ‘’prête à l’emploi’’ depuis 18 mois mais…qui n’est toujours pas raccordée au réseau de la STEG Tunisie ».
Si les propos de M. SAFIR peuvent être atténués, c’est uniquement car l’AFD a financé « en partie » – pour reprendre son expression – cette Centrale de 10 MW, développée par l’Entreprise tunisienne d’activités pétrolières (ETAP) et l’italien Eni.
Prenant le temps de répondre à certains commentaires, le Directeur AFD Tunisie précise : « Le contrat d’achat (PPA) signé entre le consortium semi-privé (ETAP est une entreprise publique tunisienne) et la STEG fait état d’un prix du kWh significativement inférieur au coût de revient actuel de la STEG. La mise en service de cette centrale serait donc plutôt « une bonne affaire » pour les consommateurs et contribuables tunisiens ».
Dans un pays où la gabegie est la règle, les langues des fonctionnaires tenus au devoir de réserve se délient. Et comme d’habitude, les réactions de nos gouvernants peuvent attendre !
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