L’ancien secrétaire d’Etat à l’agriculture, et expert en eau, Abdallah Rabhi, a affirmé que la situation aujourd’hui en termes de précipitations, jusqu’au 10 janvier 2023, ne dépassait pas 35% de la moyenne.
Dans une déclaration faite à Tunisie Numérique, Rabhi a expliqué que ce taux varie selon les régions, car la plus grande région est le nord-ouest, qui a une moyenne de 59% de précipitations, et le taux le plus bas est dans le sud-est, à une moyenne de 18%, et le nord-est à 48%.
Il a ajouté que le taux de remplissage des barrages, ne représentent aujourd’hui que 28%, c’est-à-dire avec une réserve d’environ 650 millions, avec une capacité dépassant les 2 milliards et demi, ce qui signifie que la réserve d’eau est faible, d’autant plus que le plus grand barrage, qui est le barrage de Sidi Salem, dont son taux de remplissage n’a pas dépassé 15%.
L’expert en eau a, sur un autre volet, assuré qu’il y a encore de l’espoir que la Tunisie connaisse des précipitations dans les mois à venir, d’autant plus que le mois de février peut avoir des précipitations en quantité importante, et même pour le mois de mars, car il y a des données indiquant qu’il y aura une diminution de la pression atmosphérique.
Pour faire face à cette crise hydrique, il a estimé que l’utilisation de l’eau en Tunisie doit être rationalisée, et que les citoyens doivent également être conscients de la situation actuelle dans le pays afin d’assurer la bonne gestion de l’eau potable.
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