Economie

Succes story : la BAD honore la passion entrepreneuriale d’un jeune tunisien

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Depuis bientôt cinq ans, la Banque Africaine de Développement (BAD) profite à la plateforme Entrepreneurship Innovations & Advice – North Africa (EInA) de la célébration de la journée internationale de la jeunesse, le 12 août de chaque année, pour mettre en lumière un entrepreneur actif.

Dans le cadre de l’identification des meilleurs pratiques et histoires à succès, Eina vient de présenter le profil de Chiheb Chellouf, fondateur et directeur de Nutrifood à la localité de Somâa du gouvernorat de Nabeul.

Dans une publication à l’honneur de la passion entrepreneuriale du jeune tunisien, on indique que Chiheb Chellouf a créé son entreprise d’agroalimentaire en décembre 2018, au départ pour produire des tomates séchées destinées à l’export vers l’Italie.

Avec des projets ambitieux d’export pour 2025, une certification ISO 22000 (norme sur la sécurité des denrées alimentaires) et un taux de croissance de 50% à 60%, l’entrepreneur revient dans la publication qui lui a été consacrée sur ce que le programme du Groupe de la Banque africaine de développement, Souk at Tanmia, lui a permis de réaliser, à savoir, lancer et développer son rêve d’entrepreneuriat.

Souk at Tanmia est un programme hébergé par la Banque, qui a vu le jour en 2012, et qui offre un soutien concret, soit du financement et de l’accompagnement, sous forme de formations, de coaching, de mentorat, de services d’accès au marché et de réseautage. Ce programme a appuyé directement près de 800 entrepreneurs en Égypte, au Maroc et en Tunisie.

En 2019, la Banque a mis en place la plateforme Entrepreneurship Innovations & Advice – North Africa (EInA). Ceci afin de promouvoir, grâce à des innovations opérationnelles dans les politiques publiques de soutien à l’entrepreneuriat, la création d’emplois durables en Afrique du Nord.

Le jeune entrepreneur tunisien déclare que depuis 2014, il avait l’idée de produire des tomates séchées pour l’export mais vu la rude concurrence des tomates égyptiennes, il a diversifié son activité. Somâa est une zone agricole importante, et notamment dans la culture des fraises, il achète donc aux agriculteurs locaux leurs surplus, il congèle et vends aux pâtisseries, aux traiteurs. Chiheb Chellouf a investi dans une chambre froide et peux fournir jusqu’à 100 tonnes par an.

Chiheb n’a pas abandonné son projet de tomates séchées du fait que pour être rentable, il fallait commercialiser le produit fini : c’est-à-dire le pot de tomates séchées concassées avec de l’huile d’olive et du basilic. Il a travaillé son image de marque (branding) et les techniques de conservation et vise un lancement en 2025 vers les épiceries fines d’Europe et d’Asie sachant qu’il peut produire jusqu’à 50 tonnes par an, soit 200 000 à 300 000 pots.

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Publié par
Mohamed Ben Abderrazek