Il fallait s’y attendre, après le déplacement du président syrien, Ahmad al-Chareh, en France et après que son homologue Emmanuel Macron a plaidé pour une levée des sanctions qui asphyxient le pays. Ahmad al-Chareh n’a cessé d’appeler les Occidentaux à faire sauter cette chape sur son pays, le président Donald Trump l’a entendu…
L’ annonce est tombée ce mardi 13 mai à Riyad, en Arabie saoudite, à quelques heures de la rencontre entre le républicain et le nouvel homme fort de la Syrie : les sanctions américaines ont été levées. «Je vais ordonner la levée des sanctions contre la Syrie pour lui donner une chance de retrouver sa grandeur», a déclaré le président américain…
Il a ajouté que cette mesure fait suite à des requêtes insistantes de la part du Prince héritier saoudien, Mohammed Ben Salmane. Trump ne pouvait pas refuser ça à un partenaire qui met sur la table 600 milliards de dollars, une première enveloppe. Mais cela signifie aussi que cette annonce, aussi spectaculaire soit-il, est un simple pari sur l’avenir. Ahmad al-Chareh n’a pas intérêt à se louper dans la sécurisation du pays et de tous ses habitants, sans exclusive.
Le président français le lui avait clairement signifié à Paris. Damas n’a pas un chèque en blanc, il serait scruté à la loupe et aucun écart ne lui sera pardonné…
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