Le directeur régional de l’Agence pour la promotion de l’industrie de l’innovation du gouvernorat de Tataouine, Mohamed Abdelkader a indiqué que 26 intentions d’investissement dans le secteur industriel ont été enregistrées avec un volume estimé à environ 34 millions et 782 mille dinars, ayant un fort potentiel de création d’emplois estimé à 497 emplois permanents, et 319 intentions d’investissement dans le secteur des services ont été enregistrées avec un montant total d’investissement estimé à environ 26 millions et 269 mille dinars, ayant un fort potentiel de création d’emplois estimé à environ 685 emplois au cours de cette année.
Au cours de l’année écoulée, 37 intentions de projets industriels ont été enregistrées avec un montant d’investissement estimé à environ 18 millions de dinars, avec un fort potentiel de création d’emplois estimé à 226 emplois, en plus de l’enregistrement de 276 intentions de projets dans le secteur des services avec un montant d’investissement estimé à environ 12 millions et demi de dinars avec un fort potentiel de création d’emplois estimé à 547 emplois.
De même, plus sur les 60% des projets de services enregistrés dans le domaine du transport de marchandises.
La même source a souligné que l’obtention des financements nécessaires pour investir dans la région reste l’obstacle le plus important à la concrétisation de ces intentions, qui reste une volonté difficile à incarner pour nombre de ses propriétaires en raison des procédures administratives et de la centralisation de la décision.
Indiquant que cela limite souvent le sérieux et l’empressement de l’investisseur à attendre au vu de l’allongement des délais hors du cadre des structures régionales d’accompagnement ou de financement.
Le directeur régional de l’agence a mis l’accent l’importance des ressources naturelles, en particulier celles de la construction de bonne qualité dans le gouvernorat, notant que la situation dans le pays s’est répercutée négativement sur l’investissement et a réduit le désir des propriétaires de capitaux de lancer et de développer des projets.
D’autre part, il a indiqué que la numérisation des services au niveau de l’agence est en constante évolution, avec notamment la possibilité de déclarer l’investissement à distance dans un court délai.
Il convient de noter que de nombreux projets industriels réalisés dans la région ont fermé leurs portes au cours des dernières années, dont deux unités de brique employant plus de 200 ouvriers, une unité d’embouteillage d’eau minérale et plusieurs autres projets dans le zone industrielle du secteur la Nouvelle Tataouine, tels que l’usine de production de fourrages composés, une imprimerie et autres.
Aussi, de grands projets comme une usine de gypse ne sont pas encore entrés dans la phase de production.
Le ministère de l’Industrie et de l’Énergie a attribué, il y a environ 3 ans, une licence pour achever une immense cimenterie d’un coût estimé à un milliard de dinars, ayant un potentiel de création de plus de 600 emplois permanents.
Soulignant que ce projet n’a pas encore vu le jour malgré les facilités fournies à l’investisseur par toutes les parties concernées.
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