Un groupe d’experts spécialisés en énergie renouvelable et travaillant pour l’une des grosses entreprises pétrolières européennes a entamé hier lundi 21 novembre une visite de 3 jours dans le gouvernorat de Tataouine. Ce que le pays en attend : Des projets et les financements qui vont avec pour dépasser le seuil de 3% d’énergies renouvelables dans le total produit en Tunisie, alors qu’à côté le Maroc est dans le Top 5 mondial et l‘Algérie mobilise le ténor italien ENI pour se propulser.
Pour le moment les experts s’en tiennent à la prospection pour cerner le potentiel du sud tunisien en matière d’hydrogène vert, le nouveau filon énergétique qui vaut au Maroc une kyrielle d’accords avec l’Allemagne et dernièrement l’Union européenne. La Tunisie aussi veut sa part du gâteau et songe déjà l’exportation vers les pays européens.
On a également appris que la visite des experts européens sera couronnée par la signature d’un mémorandum d’entente entre cette société pétrolière et le gouvernement tunisien, rapporte une radio privée ce mardi. Le but de la manoeuvre est d’élaborer un mécanisme pour capter les investissements dans l’hydrogène vert et lancer le processus, de l’exploitation à l’exportation.
Après le déblocage du méga projet entre ENI, l’ETAP et la STEG – un scandale syndical qui a duré presque deux ans -, Tataouine pourrait très prochainement devenir la capitale tunisienne de l’hydrogène vert, une énergie que la guerre en Ukraine et la crise énergétique planétaire ont imposée.
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