Le tourisme est une source vitale de revenus pour de nombreuses économies, mais lorsqu’il devient incontrôlé, il peut entraîner des conséquences négatives graves pour l’environnement, la culture locale et le bien-être des résidents.
Voici un classement des 10 pays qui subissent les effets les plus néfastes du surtourisme, une situation où l’afflux massif de visiteurs dépasse la capacité d’accueil des destinations, provoquant des dommages écologiques, culturels et sociaux.
- Thaïlande : La Thaïlande, célèbre pour ses plages idylliques, souffre particulièrement du surtourisme, notamment sur les îles Phi Phi et Maya Bay. Ces lieux emblématiques ont vu des millions de touristes affluer, entraînant une destruction massive des récifs coralliens et des écosystèmes marins. En réponse, les autorités ont fermé plusieurs sites pour permettre à la nature de se régénérer.
- Italie : Venise est l’exemple par excellence des effets du surtourisme en Italie. Avec des millions de visiteurs chaque année, la ville peine à gérer cet afflux, ce qui a conduit à la dégradation de ses infrastructures et à une diminution constante de sa population résidente. Les mesures de régulation touristiques sont désormais une priorité pour les autorités.
- Espagne : Barcelone et les îles Baléares, en particulier, sont devenues des symboles du surtourisme en Espagne. Les tensions sociales montent entre les résidents locaux et les touristes, exacerbées par l’augmentation des prix immobiliers et la pression sur les infrastructures. Les manifestations anti-tourisme sont fréquentes dans ces régions.
- Islande : L’Islande, autrefois une destination relativement confidentielle, a vu son nombre de visiteurs exploser, dépassant parfois sa population locale. Cette surfréquentation menace les paysages naturels, avec des sites emblématiques comme le Blue Lagoon et les chutes de Gullfoss qui subissent une érosion rapide.
- Japon : Kyoto, ancienne capitale impériale du Japon, souffre du flux massif de touristes qui perturbe le quotidien des habitants et met en péril le patrimoine culturel unique de la ville. Les autorités locales ont commencé à limiter l’accès à certains sites pour protéger ces trésors historiques.
- Indonésie : Bali, avec ses plages paradisiaques et ses temples anciens, est devenue victime de son propre succès. L’île est submergée par les déchets touristiques, et ses ressources naturelles, comme l’eau douce, sont de plus en plus rares en raison de la pression touristique.
- France : Paris, destination touristique mondiale par excellence, voit ses quartiers historiques, tels que Montmartre et le Marais, envahis par des millions de visiteurs chaque année. Cela crée des nuisances sonores, une surpopulation, et une hausse des prix qui affectent la qualité de vie des résidents.
- Croatie : Dubrovnik, inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO, est devenue une destination trop prisée, notamment en raison de l’afflux massif de croisiéristes. Les conséquences incluent une érosion accélérée des bâtiments historiques et une exaspération croissante parmi les habitants.
- Grèce : Les îles grecques, particulièrement Santorin et Mykonos, sont submergées par le tourisme, surtout en été. Les infrastructures locales peinent à suivre, entraînant des pénuries d’eau, une accumulation des déchets et une augmentation des coûts de la vie pour les résidents.
- Mexique : Tulum, célèbre pour ses plages et ses ruines mayas, souffre des effets du tourisme de masse, avec une détérioration des plages et une pression croissante sur les ressources naturelles locales. L’urbanisation rapide et non planifiée liée au tourisme exacerbe ces problèmes.
Ces pays illustrent les défis du surtourisme, où le succès touristique devient un fardeau pour les communautés locales et les environnements naturels. La gestion durable du tourisme est essentielle pour préserver ces destinations emblématiques pour les générations futures.
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