Les troubles et émeutes qui secouent les différentes régions de la Tunisie, depuis quatre jours, sont loin d’être spontanés. Et çà, tout le monde l’a compris ! Mais on attendait de comprendre s’il s’agissait d’une « histoire » tuniso-tunisienne, ou s’il y avait de sombres mains furtives au-delà des frontières qui tiraient quelques ficelles dans ce jeu macabre ? Il suffisait d’attendre, pour comprendre.
Et puis, la réponse vint. Comme prévu, les fameuses organisations internationales versées dans les droits de l’Homme, ont commencé à se manifester. Puisque Amnesty International vient de dire son inquiétude extrême pour la santé et le bien être des casseurs tunisiens, demandant aux autorités de freiner leur « recours à la violence excessive inutile contre les protestataires » ! Et voilà ! Maintenant le ton est donné, aux yeux du monde, s’il n’y avait pas cette sacrée histoire de Covid qui obnubile les Etats, les autorités tunisiennes sont en train de torturer et de malmener sans aucune raison valable de simples protestataires, qui ont toutes les raisons de faire ce qu’ils sont en train de faire… Le scénario habituel, quoi ! Quand on veut noyer son chien… !
A une exception près, toutefois, dans ce cas, puisqu’en principe, ce sont les médias étrangers connus pour leur intérêt excessif aux droits des pauvres gens maltraités par leurs régimes qui doivent entrer en jeu, avant les organisations droit-de- l’hommiste. Cette fois-ci, ils ne sont pas intervenus, peut-être parce que ce sont leurs « amis » en Tunisie, qui sont sur la sellette !
Maintenant qu’on sait tout çà… Qu’est ce que çà pourrait nous ajouter? Rien du tout, sauf, peut être, de se faire une idée de l’ampleur de la “chose”.
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