En visite officielle à Doha, l’ancien président américain Donald Trump a tenu une série de déclarations marquantes ce jeudi 15 mai 2025, à son arrivée dans la capitale qatarie. L’intervention de Trump, prononcée dans un style direct et sans détour, a abordé plusieurs dossiers sensibles du Moyen-Orient, allant de la question iranienne à la situation en Syrie, en passant par la stratégie militaire américaine.
Saluant d’abord l’émir du Qatar, Trump a déclaré :
« L’émir est un homme remarquable et un grand dirigeant. Nous avons dans cette région des talents de leadership incroyables. »
Cette visite intervient dans un contexte diplomatique régional tendu, alors que l’ancien président cherche à renforcer ses liens stratégiques dans le Golfe, tout en affirmant sa vision géopolitique.
Trump a insisté sur la nécessité de parvenir à un accord avec Téhéran, déclarant :
« Nous voulons réussir les négociations avec l’Iran. Et je pense que nous sommes proches d’un accord. »
Se voulant pragmatique mais ferme, il a précisé :
« Nous voulons que l’Iran devienne un grand pays, mais elle ne peut pas posséder l’arme nucléaire. »
Il a également souligné que la paix durable ne peut être atteinte que par la force et la dissuasion, une doctrine qu’il qualifie de “peace through strength”, chère à sa stratégie de politique étrangère.
Sur la Syrie, Donald Trump a surpris en déclarant :
« Je pense que le président syrien est un homme fort. Nous verrons ce qu’il se passera après la levée des sanctions. »
Cette remarque intervient alors que plusieurs voix aux États-Unis et en Europe appellent à un réexamen des sanctions imposées au régime syrien, notamment dans le cadre de la reconstruction post-conflit. Aucune position officielle n’a encore été définie sur ce point par Washington.
Évoquant les enjeux de défense, Trump a assuré que les États-Unis « continueront à protéger le Moyen-Orient », mettant en avant la supériorité technologique de son pays :
« Nous fabriquons les meilleurs systèmes d’armement au monde. »
Il a également insisté sur le rôle croissant des drones dans les conflits modernes :
« Les drones sont devenus essentiels dans les conflits, comme nous l’avons vu en Ukraine. »
Cette déclaration semble confirmer l’intention américaine de renforcer sa présence militaire technologique dans la région, en particulier à travers des accords de défense avec ses alliés du Golfe.
Comme à son habitude, Donald Trump n’a pas manqué d’attaquer son successeur :
« Biden a gaspillé énormément d’argent. »
Sans donner de détails, Trump a ainsi poursuivi sa ligne critique envers l’administration actuelle, notamment sur la gestion des dépenses publiques et de la politique étrangère.
Cette visite au Qatar s’inscrit dans une tournée régionale de Trump, qui inclut également l’Arabie Saoudite et les Émirats arabes unis. Elle intervient dans un moment charnière où les États-Unis cherchent à repositionner leur stratégie au Moyen-Orient, alors que les tensions se multiplient autour de l’Iran, de la Syrie et de la sécurité énergétique mondiale.
Les observateurs notent que les déclarations de Trump pourraient préfigurer les grandes lignes de son programme international, dans la perspective d’une nouvelle candidature présidentielle aux États-Unis en 2028.
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