Une accusation de piratage par l’Iran
Le candidat républicain à la présidence des États-Unis, Donald Trump, a affirmé que sa campagne électorale avait été victime d’un piratage orchestré par le gouvernement iranien, selon des informations fournies par la société Microsoft.
Trump a vivement réagi à cette intrusion, dénonçant ce qu’il considère comme un signe de faiblesse de l’actuelle administration américaine. Il a averti que cette situation “ne durera pas longtemps”.
Les détails du piratage
La campagne de Trump a annoncé samedi que certaines de ses communications internes avaient été compromises, attribuant la responsabilité de cette attaque à l’Iran. Cette déclaration fait suite à un rapport du site d’information Politico, qui a révélé avoir reçu des courriels contenant des documents internes de la campagne, y compris un rapport détaillant les “points faibles potentiels” de J.D. Vance, le candidat à la vice-présidence sur le ticket de Trump.
Microsoft, de son côté, a publié un rapport cette semaine indiquant que des pirates iraniens avaient envoyé un courriel frauduleux en juin dernier à un haut responsable d’une campagne présidentielle américaine, sans préciser de quelle campagne il s’agissait. Le porte-parole de Microsoft a refusé de donner plus de détails sur les responsables ciblés.
Une réponse ferme de la campagne de Trump
Steven Cheung, porte-parole de la campagne de Trump, a déclaré dans un communiqué que “ces documents ont été obtenus illégalement par des sources étrangères hostiles aux États-Unis dans le but de perturber les élections de 2024 et de semer le chaos dans notre processus démocratique”.
Cheung a ajouté que “les Iraniens savent que le président Trump mettra fin à leur régime terroriste, comme il l’a fait au cours de ses quatre premières années à la Maison Blanche”.
Le démenti de l’Iran
En réponse, la mission iranienne auprès des Nations Unies à New York a nié toute implication dans ce piratage, affirmant que l’Iran n’avait ni l’intention ni le motif d’interférer dans les élections américaines.
La mission iranienne a également précisé que ses capacités cybernétiques étaient “défensives et proportionnelles aux menaces auxquelles elle est confrontée” et qu’elle n’avait pas l’intention de mener des cyberattaques.
Un contexte de tensions historiques
Les relations entre Donald Trump et l’Iran ont été marquées par une escalade des tensions lors de sa présidence, notamment avec l’assassinat du général iranien Qassem Soleimani en 2022 et le retrait des États-Unis de l’accord sur le nucléaire iranien. Cette dernière accusation de piratage ne fait qu’ajouter une nouvelle couche de complexité aux relations déjà tendues entre les deux pays.
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