Le président américain, Donald Trump, a choisi le pays qui s’active le plus dans les négociations entre Israël et le Hamas, le Qatar, pour remettre sur la table sa proposition surréaliste sur Gaza. Il l’a fait alors que le monde crie son horreur face aux abjections que prépare en ce moment même l’armée israélienne, laquelle rappelons-le bloque tout approvisionnement en nourriture depuis le 2 mars dernier…
Trump, après avoir mis la main sur les 200 milliards de dollars des Qataris (pour leur vendre des Boeing), a ressorti ce jeudi 15 mai que les USA veulent prendre la charge de la bande de Gaza, martyrisée par 19 mois de guerre entre Tsahal et le mouvement islamiste palestinien. “J’ai des concepts pour Gaza qui je pense sont très bons, en faire une zone de liberté, que les États-Unis s’impliquent et en fasse juste une zone de liberté“, a déclaré le républicain.
“Je pense que je serais fier que les États-Unis l’aient, la prennent, et en fassent une zone de liberté“, a-t-il martelé.
Bon, il a fortement réduit la voilure, ce n’est pas exactement la même proposition que celle qu’il avait exposée dans une vidéo qui a heurté les consciences et fortement embarrassé les dirigeants arabes, jusqu’au président français Emmanuel Macron. On ne sait pas si c’est la résultante des milliards de dollars encaissés à Riyad et à Doha mais il n’est plus question de déporter les Gazaouis pour bâtir sur leurs terres des merveilles immobilières.
Reste aussi à savoir si le président américain a sorti cet OVNI pour se placer sur une ligne médiane qui ferait aussi un peu plaisir à l’Etat hébreu, après la série d’événements indiquant clairement que Washington prend ses distances avec le Premier ministre israélien, le va-t-en guerre Benjamin Netanyahu…
De toute évidence on est encore dans la valse à mille temps de la Maison-Blanche : Une chose aujourd’hui demain son contraire – au gré du vent des affaires -, un pas en avant et un arrière – en fonction des rapports de force sur le terrain. Bref, tout cela pour dire qu’à ce stade nous ne ferons pas plus de conjectures sur la dernière travaille de Trump. “Wait and see”.
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