Dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux le 21 janvier 2021, la nouvelle PDG de Tunisair, Olfa Hamdi a tenu une réunion avec le staff de la compagnie.
La responsable, debout sur une chaise, a dénoncé d’un ton vif, la situation “chaotique” de la société, énumérant les problèmes rencontrés depuis sa prise de fonction il y a dix jours: allant de l’absence de coordinations entre les directions, la flotte bloquée, le manque de discipline jusqu’aux difficultés financières.
En matière de discipline, madame Icare, folle de rage, a dû oublier l’article n°7 de la loi n° 83-112 du 12 décembre 1983 portant sur le statut général des personnels de l’Etat, qui énonce : « Indépendamment des règles prévues dans le code pénal en matière de secret professionnel, tout agent public est lié par l’obligation de discrétion professionnelle pour tout ce qui concerne les faits et informations dont il a connaissance dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de ses fonctions » (JORT).
Elle a déclaré que les chimères du syndicat de l’entreprise ont délibérément permis l’accès à des personnes étrangères. Ces derniers ont entamé un sit-in pendant trois jours devant son bureau. Selon Hamdi, ils « jouaient aux cartes et fumaient des cigarettes» en guise de passe-temps.
Face à cette situation, la PDG a estimé que de telles pratiques menacent sa sécurité personnelle et a annoncé, dans une mise en scène Hollywoodienne, un paquet de « décisions importantes » à savoir l’interdiction d’entrée des étrangers au siège, l’interdiction de la fermeture à clé des bureaux, l’accès au parking et l’entrée par la porte principale pour tous les agents.
« J’ai mené une étude de deux mois du dossier et je me suis bien préparée avant ma nomination à ce poste. J’ai fait un pari de sauver Tunisair » a-t-elle déclaré.
Une question s’impose, quel pigeon lui a donné accès au dossier confidentiel de la gazelle aérienne ?
« J’ai annoncé la tenue d’une réunion avec les PDG des plus grandes compagnies dans le monde, venus spécialement pour moi, notamment grâce à mon expérience à l’étranger, car lorsque je dirige un Méga projet, il réussit». a-t-elle ajouté.
Pour certains, il s’agit d’une approche très personnelle et doutent non seulement de son expérience mais aussi de l’organisation de ladite réunion.
Madame Icare est-t-elle entrain d’appliquer la technique de « Feindre jusqu’à atteindre » (en anglais : Fake it till you make it) ? C’est ce que nous allons découvrir dans les jours à venir.
Sujet à suivre…
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