Le membre du bureau du syndicat des enseignants universitaires et chercheurs « IJEBA », Abdelkader Bouslama, a annoncé, ce jour que les pourparlers avec le ministère de tutelle sont à l’arrêt, depuis le fin du mois d’octobre 2018,et que de ce fait, les étudiants n’ont pas passé leurs examens de fin du premier semestre, ce qui laisse planer, plus que jamais, la menace d’une année universitaire blanche. Bouslama a assuré que le ministère de l’enseignement supérieur endosse la responsabilité entière de cette impasse.
Bouslama a, néanmoins, laissé entendre que le repêchage de l’année universitaire demeure possible, si le ministère répond favorablement, et rapidement, aux revendications des enseignants, et la mise en œuvre des accords obtenus avec les enseignants en fin de l’année dernière.
De son côté, le responsable de la communication au sein du ministère a assuré que l’autorité de tutelle ne s’est nullement rétractée sur les accords en question, mais qu’il ne demeure qu’un léger désaccord avec les enseignants, en rapport avec le retard enregistré dans la mise en œuvre d’un seul point. Le responsable a ajouté qu’il est inacceptable de prendre les étudiants en otage, et de compromettre l’année universitaire, précisant que le ministère prendra les dispositions qu’il faut pour qu’il n’y ait pas d’année blanche.
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