Lors d’une session parlementaire consacrée au budget du ministère des Finances, mardi 12 novembre 2024, la ministre des Finances tunisienne, Sihem Boughdiri Nemsia, a révélé que les influenceurs et créateurs de contenu ont généré plus de 15 millions de dinars de recettes fiscales.
Ce résultat a été atteint grâce à une base de données dédiée et à la création d’une cellule spéciale de suivi des activités non déclarées sur les plateformes de réseaux sociaux.
Une surveillance accrue des activités en ligne
La ministre a expliqué que les autorités ont mis en place une cellule dédiée pour collecter et exploiter les informations relatives aux revenus générés par les influenceurs et créateurs de contenu.
Cette surveillance accrue a permis de récupérer plus de 15 millions de dinars auprès de cette catégorie, souvent active sur des plateformes comme Instagram, YouTube, et TikTok.
Un système de rappel automatisé pour les retardataires fiscaux
Outre cette surveillance, une application automatisée a été introduite pour envoyer des notifications aux contribuables retardataires. Depuis sa mise en place, près de 45 000 rappels ont été envoyés aux citoyens n’ayant pas déposé leurs déclarations fiscales dans les délais.
Ce système vise à améliorer la collecte fiscale et à encourager la régularisation des situations fiscales.
Le renforcement des échanges d’informations internationales
Sihem Boughdiri Nemsia a également souligné l’importance de la mise en place d’un système d’échange d’informations fiscales à l’échelle internationale. Grâce à cette initiative, la Tunisie a pu générer plus de 11 millions de dinars supplémentaires en recettes fiscales. Ce dispositif vise à lutter contre l’évasion fiscale en identifiant les revenus de Tunisiens à l’étranger et en s’assurant qu’ils soient bien déclarés dans le pays.
Ces initiatives montrent la détermination de la Tunisie à renforcer sa politique fiscale et à intégrer les nouvelles formes de revenus issues de l’économie numérique.
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