Un néphrologue a lancé aujourd’hui un cri d’alerte sur les répercussions de la coupure d’eau pendant 3 jours, sur les personnes dialysées dans des centre privés et même dans les centres étatiques.
Le médecin a déclaré qu’en général, les cliniques ont une réserve d’eau, pouvant leur permettre d’assurer leurs activités pendant 24H en cas de coupure. Cependant il demeure très difficile pour ces institutions de continuer à travailler en cas de coupure de 3 jours.
Il a expliqué que chaque patient a besoin en moyenne de 150 L d’eau purifiée, soit 300 L d’eau potable (fournie par la SONEDE). Or, le communiqué annonçant la coupure n’a été publié que dimanche, ce qui a laissé très peu de temps aux cliniques de collecter une quantité d’eau suffisante pour 3 jours.
Les cliniques ont recouru à la protection civile qui a accepté de leur fournir l’eau nécessaire, moyennant une rémunération de 400 dinars l’heure, ce que ces institutions de santé refusent de payer, a-t-il ajouté.
Il a appelé les autorités à trouver des solutions, rappelant que certaines patients encourent des risques importants si leurs séances ne sont pas assurées à temps.
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