Le tunisien n’en peut plus ! Il n‘arrive plus à joindre les deux bouts et la situation devient, chaque mois un peu plus difficile.
Les prix sont devenus hors de contrôle, et, malheureusement, personne en haut lieu, ne semble s’en soucier.
Si on va aborder la rentrée avec ce taux d’inflation, et ces prix exorbitants, çà risque d’être l’explosion sociale.
Ce qui est bizarre dans l’histoire, c’est que le chef d’Etat, en personne, n’arrête pas de crier contre ceux qui « affament le peuple ». Et ses ministres reconnaissent que lors de la dernière décennie, le pays et le peuple ont été ivrés aux lobbys de tous genres, qui sont en train de contrôler de bout en bout, les prix et les disponibilités des biens et des produits. Et, pourtant, tout ce beau monde n’a, jusqu’à présent, pas levé le petit doigt pour remédier à cette situation catastrophique. Et, notamment, le ministre du commerce et ses adjoints.
Pourtant, tout le monde sait que les prix sont manipulés, que les produits sont cachés, que l’importation a étouffé l’économie du pays. Et le dernier dossier abordé, à ce sujet, a été le prix des volailles qui a fait un bond inouï, mettant la viande blanche, qui était restée le seul refuge du tunisien, hors de sa portée. C’est la chambre syndicale des détaillants de viande de volaille, en personne qui l’a dit.
Et, pourtant, aucun écho, du côté du ministère du commerce, et de nulle autre part, d’ailleurs.
Sachant qu’il aurait été très facile de mettre en application les mesures qui étaient bien rôdées sous l’ancien régime, et que moyennant un tout petit effort, de la part des services de contrôle économique, le tunisien pourrait se remettre à espérer, ne serait-ce qu’en voyant qu’on se préoccupe de sa situation, et la tension baisserait d’un cran.
Donc, la logique voudrait que Saïed donne ses directives à ses ministres, puisqu’ils semblent très lents à la détente, pour renforcer les contrôles et maîtriser les prix, ce qui pourrait baisser la tension sociale, et permettrait d’aborder la rentrée dans de meilleures conditions.
A bon entendeur… Salut !
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