Société

Tunisie – A l’aéroport de Tunis on fait tout pour dissuader les hommes d’affaires et autres investisseurs !

Tunisie – A l’aéroport de Tunis on fait tout pour dissuader les hommes d’affaires et autres investisseurs !

Pour les hommes d’affaires et autres investisseurs étrangers qui comptent venir prospecter en Tunisie, pour voir s’ils ne vont pas pouvoir y faire des affaires, il y a un chemin de croix, un parcours du combattant à traverser, qu’ils vont, obligatoirement, traverser et qui risque de dissuader les plus optimistes et persévérants d’entre eux.

Et cette épreuve obligatoire les attend à l’aéroport de Tunis Carthage. A l’aéroport, les responsables de l’OACA, bien conscients qu’ils gèrent la vitrine du pays, ont tout mis en œuvre, paradoxalement, non pas pour attirer les investisseurs, mais, bien au contraire, pour leur démontrer qu’ils se sont bien trompés en venant du côté de chez nous, et qu’ils feraient mieux d’oublier cette destination, et aller chercher ailleurs, là où on leur réserve un accueil qui sied à leur statut.

En effet, ces messieurs qui voyagent d’habitude en classe d’affaires, sont invités, pour quitter le pays, à passer parfois par l’unique guichet à l’aéroport qui leur est destiné, quelle que soit leur destination. Les autres guichets sont souvent fermés.

Vient, par la suite le passage par le box de la banque pour acheter le timbre fiscal. Et comme il n’y a, généralement, guère plus qu’un ou deux boxes où ce sésame est disponible, les voilà repartis pour une autre quinzaine de minute de file d’attente.

Et alors qu’ils pensent qu’ils sont au bout de leur calvaire, ils découvrent à leurs dépens que d’autres épreuves et d’autres files interminables d’attente les attendent au niveau du contrôle de police. Puisque l’OACA n’a pas jugé utile de se préparer en organisant une gestion de queue comme il se fait dans les aéroports partout dans le monde. Ce qui occasionne d’autres files d’attentes, et, comme ces messieurs de la classe d’affaires ont l’habitude de se présenter à l’aéroport quelques minutes avant la fin de l’enregistrement, ces dernières files d’attente se transforment en arène de bousculades et de mouvements de foules, mettant à rude épreuve leur patience, et celle des officiers de polices qui se trouvent dépassés, et pressés par les derniers appels de fermeture des salles d’embarquements. Aucune présence des agents de l’OACA dans ce grand désordre. pas de Fast Track pour les billets business comme il se fait aussi ailleurs.

Alors, il est tout à fait logique que ces messieurs vont, réellement, y réfléchir, à plusieurs reprises avant d’envisager de revenir en Tunisie.

Et tant pis pour l’économie du pays, pourvu que nos brillantes compétences à l’OACA, fassent le boulot à leur manière !

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