Dans une interview accordée à Tunisie Numérique, le syndicaliste et homme politique Abid Briki a estimé qu’il serait absurde d’organiser un dialogue national dans un contexte politique pareil.
Le politicien a souligné que les circonstances ne sont pas celles lors desquelles le premier dialogue national s’est déroulé, sous-entant que les Etats-Unis et les institutions financières internationales font pression sur la Tunisie pour que ce dialogue ait lieu.
De plus, même en cas de réussite, le problème va se poser au moment de la mise en place des décisions, a-t-il poursuivi, soulignant que ce sont les mêmes personnes qui ont causé tous ces blocages qui vont être chargées de l’exécution.
D’après Abid Briki, il faut adopter des solutions plus radicales, car toutes les concertations tenues jusque là tournent autour d’une seule et principale question : Qui va gouverner ?
« Une césarienne », semble être ce qu’il y a de mieux à faire a-t-il lancé, car à cette étape ce concerter est loin d’être suffisant. Ce qu’il faut s’est mettre en place des plans et des stratégies aptes à apporter de véritables solutions, a-t-il ajouté.
Il a par ailleurs estimé que l’UGTT s’est trouvé contraint de recourir à une telle initiative compte tenu de tous la crise socio-économique aigue que la Tunisie traverse.
Que se passe-t-il en Tunisie?
Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!
Commentaires