La députée PDL Abir Moussi s’est déclarée désolée que l’Etat Tunisien n’accorde plus à la date du 18 janvier l’importance qu’elle mérite. Une date qui rappelle l’arrestation des dirigeants du Néo-Destour et le déclenchement de la lutte du peuple tunisien contre le colonialisme en 1952, avant qu’il puisse obtenir son indépendance en 1956.
Soulignant l’importance de la participation du parti Destourien de l’époque, la députée a rappelé que le Code du statut personnel a été promulgué en 1956 et entré en vigueur en 1957, ce qui prouve que les droits des femmes et le modèle social moderne étaient au cœur de l’Etat de l’indépendance.
Abir Moussi a dénoncé cette volonté de vouloir faire oublier au peuple tunisien son histoire et son passé et a estimé que, sortie de la colonisation, la Tunisie a réussi à faire des progrès énormes sur le plan socio-économique. Les classes moyennes étaient omniprésentes dans les priorités de l’Etat qui avait misé sur la santé et l’éducation publiques.
Il est vrai que ces réalisations se sont faits au détriment des libertés politiques, a reconnu la politicienne. Néanmoins, les gouvernements qui se sont succédés depuis 2011 auraient pu s’attaquer aux problèmes sans pour autant détruire les acquis du pays depuis l’indépendance, a-t-elle ajouté.
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