La présidente du PDL Abir Moussi a déclaré hier, dans une vidéo publiée sur sa page officielle, que l’Union internationale des savants musulmans n’est pas la seule association suspecte en Tunisie, ajoutant que le parti au pouvoir craint l’ouverture de ce dossier, compte tenu du nombre colossal d’organisations douteuses, notamment l’association « Marhama ».
De plus ces formations sont utilisées par les islamistes pour contrôler certaines catégories sociales et avoir les ressources financières qui leurs permettront de rester au pouvoir, a-t-elle affirmé.
Félicitant les sit-ineur, Abir Moussi a déclaré « L’Etat Tunisiens reconnait enfin de façon officielle les infractions qui ont été commises par l’Union internationale des savants musulmans ».
D’après la députée, le Secrétariat général du gouvernement a commencé à mettre en application l’article 45 Décret-loi n° 2011-88 du 24 septembre 2011, portant organisation des associations, faisant ainsi le premier pas vers la dissolution de l’organisation islamiste.
En effet, Le Secrétariat général du gouvernement a reconnu les infractions commises par l’association et l’a mise en demeure sur la nécessité d’y remédier dans un délai ne dépassant pas trente (30) jours à compter de la date de notification de la mise en demeure, a-t-elle ajouté.
L’Union générale des savants musulmans a notamment été accusée d’avoir enfreint l’article 1er et l’article 2 de la Constitution (le régime républicain et le caractère civil de l’Etat).
D’après Abir Moussi, il s’agit d’une première étape avant la suspension d’activité et la dissolution de l’association.
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