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Tunisie: Ahlem Bel Haj s’exprime sur la privatisation des études de médecine

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« La décision de la grève a été fort difficile pour nous, professionnels de la santé publique, car nous sommes parfaitement conscients de l’importance de ce secteur et de l’impact d’une telle décision sur le citoyen tunisien ».

C’est ce qu’a déclaré le professeur Ahlem Bel Haj, en marge de la conférence de presse organisée aujourd’hui au siège de l’UGTT, en rapport avec la grève générale des médecins, médecins dentistes et pharmaciens des hôpitaux universitaires, prévue pour le mercredi 15 juillet 2020.

Le gouvernement s’est engagé à réformer la santé publique lorsque la crise sanitaire avait atteint son pic, mais aucune nouvelle mesure n’a, jusqu’à présent, été prise, a expliqué le professeur.

Les hôpitaux publics sont endettés et manquent de fonds. La dette de « La Rabta » s’élève à près de 40 Millions de dinars et celle de « Monji Slim » à près de 22 Millions de dinars, a-t-elle affirmé.

Selon Belhaj, les hôpitaux publique sont aujourd’hui incapables de payer les fournisseurs ou d’acquérir du nouveau matériel.

Il est désolant, que la plupart des jeunes médecins visent l’émigration. Certains concours de médecine, auparavant très prisés, sont aujourd’hui boycotté par les étudiants. Il faut à tout prix retenir les médecins dans leur pays a signalé la doctoresse.

La privatisation de l’enseignement en médecine, médecine dentaire ou pharmacie est une frontière infranchissable. Empêcher la mise en pratique du décret-loi qui permet une telle chose est la responsabilité de tous les citoyens, pas seulement celle des médecins, a-t-elle souligné.

 

 

 

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