Le bureau politique élargi du Parti Al Massar a confirmé que le processus électoral « s’est écarté de ses objectifs et s’est transformé en un mécanisme arbitraire visant à perpétuer le pouvoir du président actuel après avoir éliminé ses concurrents ».
Il a ajouté, dans un communiqué, que « sa poursuite produirait des résultats dont la légalité et la légitimité sont contestées et menacerait la stabilité et la paix sociale du pays et le pousserait vers l’inconnu, ce qui nécessite une révision globale du processus électoral jusqu’à ce que les conditions objectives et saines soient réunies pour sa conduite.
Le parti a estimé que « l’incapacité de la Commission électorale à mettre en œuvre les décisions définitives et irrévocables rendues par la séance plénière du Tribunal administratif, en plus de priver un certain nombre de candidats de leur droit légal et constitutionnel de se présenter et du droit des électeurs à une véritable compétition pluraliste et la liberté de choisir son candidat à la présidence de la république, représente un précédent dangereux et sans précédent qui touche en profondeur, la crédibilité de l’ensemble du processus électoral et susceptible de faire perdre confiance aux Tunisiens dans le rôle et le statut de l’appareil judiciaire, ce qui constitue un processus de démolition systématique des institutions de l’État et un coup porté au principe de la suprématie de la loi.
Le bureau politique du parti a valorisé “le travail conjoint entre les forces démocratiques, les partis, les organisations, les associations et les personnalités indépendantes, que ce soit dans le cadre du Forum des Forces Démocratiques ou au sein du Réseau Tunisien des Droits et Libertés”, exprimant son “implication dans toutes les actions pacifiques” et mouvements civils avec d’autres forces progressistes pour la défense de la liberté, de la démocratie et des acquis de la république. »
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