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Tunisie – Amendement de la loi électorale : On voit mal en quoi cela pourrait intéresser des gouvernements ou parties étrangères

Tunisie – Amendement de la loi électorale : On voit mal en quoi cela pourrait intéresser des gouvernements ou parties étrangères

Abstraction faite du contenu, ou du bien fondé de l’amendement de la loi électorale qui vient d’être approuvé par l’ARP, hier mardi, on voit mal en quoi cela pourrait intéresser des pays étrangers ni comment ils pourraient se permettre de donner des leçons aux tunisiens

Ce n’est pas pour défendre le contenu de cette loi, mais il faut reconnaitre, malgré tout le mal qu’on ait pu dire d’elle, qu’elle a été adoptée par les représentants du peuple, de façon publique et transparente, conformément aux dispositions de la Constitution tunisienne.

Cette loi, autant, si ce n’est plus, que d’autres qui ont été adoptées par l’ARP, demeure un texte purement tuniso-tunisien qui ne pourrait, en aucun cas, souffrir de l’intervention de parties étrangères, pour la critiquer ou pour émettre le moindre jugement en ce qui la concerne.

Cette remarque méritait qu’on la fasse, vue l’importance et l’impératif de préserver la souveraineté de l’Etat tunisien en rapport avec ses affaires internes. Par ailleurs, ce qui motivait, quelque part cette remarque, c’est la tentation dont ont fait part plusieurs parties tunisiennes de faire contester cet amendement, par des pays tiers, voire, par des instances internationales.

Or, s’il y a une chose dont le tunisien est dégoûté, c’est bien les ingérences répétées des pays étrangers dans les affaires strictement internes du pays. Ceux qui comptent recourir à des renforts d’outre mer pour contester cette loi, sont paradoxalement, ceux-là, mêmes qui condamnaient les multiples ingérences de pays comme la Turquie ou le Qatar, dans nos affaires. La moindre des corrections serait donc, de ne pas se permettre ce que l’on interdit aux autres !

Par ailleurs, toutes ces personnes qui sont contre cet amendement doivent reconnaître qu’ils n’étaient pas majoritaires, du moins,hier, sous le dôme de l’ARP, et c’est la première règle de la démocratie à laquelle ils se disent tellement attachés. Puis, ils ne doivent pas oublier qu’ils auront, toujours la possibilité de contester cette loi, dans le cadre de ce prévoient la loi et la Constitution tunisiennes. Peut-être qu’ils pourront faire entendre leur voix et faire prévaloir leur avis.

Arrêtons donc d’encourager les autres à fourrer le nez dans nos affaires internes. Car il faut savoir que toutes ces parties étrangères ne font jamais rien pour rien et le prix qu’il faudrait payer pourrait être exorbitant !

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