On dirait qu’on va devoir les endurer, encore, un bon bout de moment, ces individus qui se sont lancés à l’assaut des réseaux sociaux, pour appeler à la chasse aux sorcières. Ils semblent, vraiment, très simples d’esprits, s’ils pensent, sérieusement, que le chef de l’Etat, ou l’appareil judiciaire n’ont rien de mieux à faire, que de lire leurs sornettes et s’exécuter à leurs « ordres ».
On n’arrive, en effet, plus, à naviguer sur les réseaux sociaux, sans tomber sur une série de posts dont les auteurs se prennent pour les Robin des bois des temps modernes, et qui ne cessent de citer, de nommer, ou de publier des photos de personnes, en demandant à Kaïs Saïed de les poursuivre et de leur faire subir les pires des châtiments. Le problème c’est que, premièrement, la quasi-totalité de ces accusations n’ont aucun fondement, et sont, souvent sous-tendues par des griefs personnels ou des désirs de règlement de comptes. Et, souvent, elles ciblent de façon particulière, des hommes intègres, patriotes et contre les quels on n’a retenu aucun grief, malgré les nombreuses accusations, et parfois les longs procès qui n’ont abouti à rien !
Et, deuxièmement, ces appels sont très dangereux. Et ceux qui sont en train de les relayer, sont, sans le savoir en train de jouer le jeu des saboteurs de la Nation.
D’abord ces appels donnent une piètre image de la Tunisie d’après le 25 juillet, notamment, pour l’opinion internationale qui va croire ce que l’on dit comme quoi, Kaïs Saïed a agi par esprit de vengeance, et qu’il a l’intention d’en vouloir à tout le monde, de façon totalitaire e bon dictateur, qu’il est loin d’être.
Ensuite, la multiplication de ces appels va finir par agacer les entrepreneurs qui en sont la cible, qui vont finir par y croire, et vont devenir frileux, et çà ne va pas aider l’investissement dans le pays. L’investissement qui reste, pour la Tunisie, la seule issue de secours, pour faire redémarrer la machine.
Tous ces appels malsains, que d’aucuns sont en train de relayer, sans trop y penser, vont finir par donner à l’opinion internationale, l’impression que c’est réellement, un putsch et que Kaïs Saïed veut mettre la main sur le pays et sur ses richesses… On comprend, dés lors, qui doit, certainement, être derrière cette campagne. Et ce sont, forcément, ceux qui sont en train de crier au putsch, et au retour de la dictature, et, entre autres, les pseudo-hommes d’affaires corrompus et les repris de justice, qu’ils protègent.
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