Société

Tunisie – Attention aux ruptures de stocks de médicaments de première nécessité !

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Les ruptures de stocks des médicaments deviennent, de nos jours, monnaie courante. Et le tunisien, notamment celui qui souffre de maladies chronique commence à apprendre le parcours du combattant qu’il doit effectuer, tous les mois, pour assurer la tournée des officines, dans son entourage, et parfois plus loin, pour trouver les médicaments vitaux qu’il ne devrait jamais cesser de prendre.

A ces médicaments des maladies chroniques, viennent s’ajouter, depuis quelques semaines, au chapitre des produits manquants, certains médicaments d’urgence, comme, par exemple, les drogues injectables, à utiliser en cas de crise de convulsions. Les urgentistes ne savent plus où donner de la tête. Ils n’arrivent plus à se fournir en certaines drogues de première nécessité, et désespèrent de pouvoir prendre en charge convenablement, les malades qu’ils sont appelés à prendre en charge, en toute urgence.

Ces ruptures de stock de médicaments de première nécessité sont inadmissibles, dans un pays qui se respecte et qui prétend s’atteler au repêchage de son système de santé. Et elles ne sauraient, non plus, pas être expliquées, comme ont tendance à le faire les responsables de la Pharmacie Centrale de Tunisie, en assurant que cela était du au défaut de recouvrement des dettes auprès des caisses sociales ou de certains hôpitaux, ni, non plus, par la crise du covid.

Il ne s’agit, en effet, pas de se concentrer sur la pandémie, au point d’oublier, ou de négliger les autres malades, Ô combien plus graves. Et il ne s’agit pas de prétendre que les dépenses en produits et équipements suscités par la pandémie, ont mis à sec les comptes de la PCT. Car on sait, tous que la majorité des produits utilisés dans la lutte contre la pandémie, ont été obtenus par la Tunisie à titre gracieux, de la part des pays amis et frères, et l’OMS. Et, par ailleurs, cette histoire n’est pas sans remuer le couteau dans la plaie, en rapport avec le mystérieux sort réservé par l’administration aux milliards collectés suite aux dons des tunisiens au profit du fond du covid19.

Quelle que soit la cause, on ne saurait se permettre, en Tunisie, en l’an 2021, laisser ses malades chroniques ou ses malades avec des malaises urgents, mourir par manque de médicaments de première nécessité, surtout quand ces manques sont, vraisemblablement, dus à une gouvernance hasardeuse des budgets de la PCT !

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