Le super ministre, Mohamed Abbou qui se veut le monsieur Propre du gouvernement, qui consacre sa vie et son mandat, à la lutte contre la corruption et les malversations de tous types, semble avoir échoué à l’occasion de son premier test grandeur nature, en laissant passer, sans investigations, le premier dossier qu’il a eu entre les mains et qui n’était pas des moindres. Il s’agit d’abus de bien publics, dans la mesure où un de ses collègues ministres s’est permis de confier sa voiture de fonction à sa fille pour la conduire en totale infraction avec la loi. Cette fille a, en outre eu un violent accident, ce qui a, presqu’entièrement détruit le véhicule.
Alors que le dossier a gagné en ampleur, depuis qu’il a été ébruité par le journaliste Mohamed Boughalleb et qu’il soit devenu le sujet de prédilection de tous les cercles de discussion, dans le pays, plusieurs observateurs attendaient de voir la réaction de « M. Propre » du gouvernement, qu’ils espéraient exemplaire, croyant qu’il allait foncer sur le dossier, le premier qu’il avait entre les mains, pour donner l’exemple et afficher sa détermination à combattre ce genre de comportement quelle que soit la partie qui en est en cause.
Mais, contrairement à ce qu’attendaient les gens, Abbou questionné à propos de ce dossier a botté en touche, en affirmant que ce n’était pas le moment de soulever ce types d’affaires, alors que le pays était en train de combattre une épidémie, assurant qu’il allait, certainement, s’en occuper, ultérieurement.
Une déception pour plusieurs tunisiens qui croyaient dur comme fer, en la détermination du justicier du gouvernement, et dans le fait qu’il n’était pas du genre à se laisser intimider. Or, à la première occasion, Abbou a laissé comprendre qu’entre les promesses et slogans électoraux et la réalité des actions sur le terrain, il y avait tout un monde!
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