Société

Tunisie – AUDIO : Quand penser devient un crime et penser au changement, un lèse majesté

Tunisie – AUDIO : Quand penser devient un crime et penser au changement, un lèse majesté

Quand les gens qui vous commandent sont des ignorants, c’est normal qu’ils cherchent à vous abrutir. Si, eux, n’arrivent pas à penser ils vont, forcément, empêcher tout le monde de le faire.

Quand ce sont les lobbys qui commandent dans un pays, il faut savoir que leur premier souci est de maintenir la population à un niveau de médiocrité intellectuelle très bas, pour pouvoir continuer à abuser d’elle en toute quiétude.

Les lobbys s’emparent du pouvoir, y installent des gens à leur solde et dictent des politiques qui servent, exclusivement, leurs intérêts. Çà doit se résumer à çà. Tous les autres doivent se contenter de leur rôle de figurants. Et, surtout, il faut que personne ne s’ingère dans le bon fonctionnement du système qu’ils ont mis en place, et gare à celui qui pense à un quelconque changement du système. Gare, surtout, à ceux qui ont la faculté scientifique et la qualification, de pouvoir, sérieusement, penser au changement, dans le sens d’un système meilleur pour le citoyen, qui irait, forcément à l’encontre des intérêts des lobbys.

C’est pour ces raisons que les jeunes membres de l’association « ALERT » ont appris à leurs dépends qu’il ne fallait pas s’amuser à critiquer les « boss » et, surtout, prétendre pouvoir proposer un changement qui leur serait préjudiciable.

Les membres de cette association, pour la plupart des jeunes experts dans leur domaines, qui se sont fixés pour objectif de dénoncer la politique de l’économie de rente instaurée dans le pays et qui œuvrent à développer leur vision d’un possible changement. C’est ce qui leur a valu les tracas et les écueils dans tout ce qu’ils entreprennent, comme la parution des travaux, ou la présence dans les médias.

La dernière surprise qui leur a été réservée, ce dimanche, quand ils ont été empêchés par la police, de se réunir autour d’un café, à Sfax, pour discuter de sujets qui, semble-t-il, dérangent en haut lieu des affaires. Ils ont été invités à évacuer le lieu dans lequel ils s’étaient rencontrés, sous prétexte que leur réunion avait « une connotation politique », et de ce fait, il leur fallait une autorisation préalable des autorités régionales.

Ces jeunes qui voulaient discuter des possibilités de trouver un meilleur système pour les tunisiens, en ont apparemment été empêchés par les autorités officielles, probablement sous la pression des lobbys qui commandent, en réalité, en Tunisie !

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