Les riverains n’en finissent plus de subir les dépassements de tous genres, de la part de la société qui gère la fourrière, au quartier du Lac II, à Tunis.
Les préposés à cette société se livrent, en effet, et selon les nombreux témoignages de « leurs victimes »,à de plus en plus d’exactions, bien plus extravagantes les une que les autres, et rivalisent en imagination et, surtout, en « civisme ».
La dernière, après les sabots mis moins d’une minute après l’arrivée à terme du temps du parcmètre, et autres remorquages non justifiés, nous est racontée par un pauvre monsieur qui a eu la mauvaise idée d’habiter dans la juridiction du premier responsable de cette mascarade, le maire du Kram.
Ce monsieur nous a livré son témoignage, concernant l’enlèvement de la voiture de son voisin de devant sa maison, située dans une ruelle du quartier, et non pas sur une grande artère où le stationnement est géré par cette société.
Il raconte comment il a eu la peur de sa vie, en ne trouvant pas la voiture de son invité à sa sortie de maison, puisqu’il était persuadé qu’elle a été volée. Car il ne trouvait pas d’autres explications à cette « disparition », et n’a pas pensé à la fourrière, vu que le stationnement devant chez lui n’était pas limité.
Il a, ensuite raconté l’indélicatesse des agents qui opèrent dans cette société et la vulgarité avec laquelle ils se comportent avec les citoyens, de même que les trop nombreux abus qu’ils se permettent de façon quotidiennes. Il a comparé ce comportement à de l’arnaque et du racket.
Et le meilleur, c’est que parfois ces messieurs se donnent le droit de circuler et de verbaliser sans la présence d’officier de police, seul, normalement, habilités à constater les contraventions qui imposent ces sanctions !
Les riverains du Lac II ne savent plus à quel saint se vouer, et à qui ils pourraient se plaindre et raconter leur calvaire quotidien !
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