Il semble bien qu’on se dirige vers la bonne solution, pour mettre un terme au phénomène de la triche au baccalauréat. Un phénomène qui a fini par menacer, sérieusement, la crédibilité de nos examens nationaux et leur réputation à travers le monde.
Le ministre de l’éducation semble, en effet, avoir trouvé la parade, cette année, en mettant en place une cellule anti triche, au sein de son département.
Cette cellule étant dirigée par des gens compétents et rompus aux démarches de contrôle et de répression, y compris, les démarches judiciaires.
Ainsi, après des débuts laborieux, lors de cette session du bac, cette cellule a fini par énerver. Ce qui témoigne, indiscutablement, de son efficacité.
Le nombre de tentatives de fraudes démasquées a, cette année, atteint des chiffres record. De même que les dossiers transmis à la justice. L’intransigeance des autorités dans la gestion de ce phénomène a fini par décourager les fraudeurs. Et, à l’occasion, on s’est rendu compte qu’il ne s’agissait pas des seuls candidats, puisque les complices repérés aussi bien parmi les parents que parmi le personnel de surveillance dans les centres d’examen, ont été aussi nombreux.
Et cette campagne a, comme nous l’avons annoncé, commencé à énerver les potentiels fraudeurs. Ainsi, pas plus tard qu’aujourd’hui, les personnels des centres d’examens de la région de Sidi Bouzid, se sont plaints, à travers un communiqué des violences aux quelles ils ont du faire face, de la part de candidats qui voulaient tricher, ou de leurs parents, surtout parmi les personnalités de premier rang dans la région, et même, de la part de certains personnels de ces centres.
En espérant que cet effort se poursuive, les années prochaines, nous ne pouvons que tirer notre révérence, aux responsables de cette cellule anti triche, ainsi, bien évidemment, au ministre de l’éducation qui les a chargés de la mission, et leur a donné pleins pouvoirs ppour la mener à bien !
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