Société

Tunisie – Banlieue Nord : Marre marre des sabots et de la fourrière !

Tunisie – Banlieue Nord : Marre marre des sabots et de la fourrière !

Les habitants de la Banlieue Nord, et spécialement ceux de La Marsa et Sidi Bousaïd, ne décolèrent pas. Ils sont pris en otage dans leur propre ville par les sociétés qui gèrent les sabots et la fourrière.

Ces sociétés rivalisent en méchanceté et fermeté, et semblent être aux aguets à tous les coins de rue, à l’affût du premier distrait qui prend un peu plus de temps pour payer le parcmètre, ou qui dépasse de quelques secondes, la fin de la période payée. Ils sont prompts comme l’éclair. Ils vous tombent dessus comme des rapaces. Ils te remorquent ta voiture en moins de temps qu’il ne faudrait pour le dire, en prenant d’énormes risques pour la voiture remorquée et les autres qui sont garées dans l’entourage.

Sans oublier les tarifs des parcmètres opérés dans ces communes, qui dépassent tout entendement !

Ces sociétés jouissent d’une impunité totale, fortes du soutien inconditionnel des mairies. C’est à se demander comment des maires élus osent se permettre de « trahir » de la sorte leurs électeurs, en leur lâchant dessus de tels énergumènes.

En plus, ces maires sont, forcément dans la faute, puisqu’ils ne laissent pas le moindre mètre de trottoir sans qu’il soit exploité par ces sociétés. Il ne leur manque plus que de vendre les allées à l’intérieur des villas.

Les riverains s’en trouvent pénalisés. Et ils peinent à obtenir leur sésame, qui leur permet de stationner gratos, en leur qualité de riverain, obligé de garer sa voiture devant sa maison, ou son lieu de travail. Les macarons délivrés par les mairies sont, en effet, introuvables depuis, au moins deux ans. Ce qui fait que le fait d’être habitant de La Marsa ou de Sidi Bousaïd, est devenu un vrai handicap.

Les dépassements opérés pas ces sociétés et par les maires qui les protègent devraient faire l’objet de plus de contrôle de la part des autorités centrales du ministère de l’intérieur. Et il faudrait, peut-être, donner d’autres sources de financement aux communes, pour le pas les pousser à pomper le sang de leurs administrés.

Décidément, c’est le moyen le plus en vogue pour se procurer du financement, et à tous les niveaux, à commencer par le gouvernement. La solution de facilité étant de chercher l’argent facile en allant pomper le citoyen.

On dirait que ces maires et ces autres responsables sont élus à vie. Car ils ne semblent pas redouter la sanction des urnes lors des prochaines élections.

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