Avec la flambée des nouveaux cas de la Covid et l’augmentation vertigineuse des chiffres, chaque jour et avec les avertissements lancés par les autorités quant à l’application stricte et sévère de la loi, entre autres, le respect de la mesure du port du masque dans les lieux publics, les prix de ceux-ci on connu une augmentation fulgurante. Or, le vrai problème dans ce dossier, c’est que la qualité ne suit pas. En effet, plusieurs consommateurs se sont plaint d’avoir acheté des masques jetables qu’ils n’ont même pas eu le temps d’utiliser qu’ils étaient, déjà, déchirés. D’autres ont trouvé que les masques lavables qu’ils ont acheté les étouffent, tellement l’étoffe est épaisse et ne laisse pas passer l’air, ou, au contraire, le tissu était une véritable passoire, sans parler des élastiques qui se détachent ou se rompent, au premier usage…
Ce problème appelle à se poser des questions sur l’efficacité du contrôle qu’est sensé opérer le ministère de la Santé, sur ces produits qui sont supposés être des dispositifs médicaux. La qualité des produits proposés à la vente et malgré la gravité de la crise et la nécessité absolue du port de ces masques, laisse à désirer et montre le peu de sérieux d’un supposé contrôle de qualité. Si jamais contrôle il y a !
Il semble, de prime abord, que le ministère de la Santé ait abandonné le citoyen à son sort et aux gros poissons du business, puisqu’il n’opère apparemment, aucun contrôle des prix de ces masques, qui se vendent à des prix dissuasifs qui empêchent le citoyen de les utiliser en bonne et due forme. Car avec des prix dépassant le dinar par pièce, il faudra compter trois à quatre dinars par jour et par personne, ce qui revient à dire que çà occasionne une dépense de cent dinars par mois, pour une seule personne. Si la famille compte quatre individus, le calcul devient hallucinant.
Il n’y a, vraisemblablement, aucun contrôle de qualité opéré par le laboratoire de contrôle du ministère de la Santé, ce qui fait que les articles en vente ne sont pas, forcément, conformes aux normes. Surtout, qu’on ne nous dise pas qu’il y a un contrôle qui se fait pour chaque lot qui est mis sur le marché. Car, dans ce cas là, çà serait beaucoup plus grave. Cela voudra dire que ces mécanismes de contrôle sont totalement défaillants, ce qui ne peut que susciter des inquiétudes quant à la qualité de tout ce qui passe par ces laboratoires, les médicaments en premier !
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