Le Syndicat de base des agents pénitentiaires de Béja a annoncé dans un communiqué publié ce lundi 18 avril 2022, le boycott de la célébration de la Journée des forces de sécurité intérieure, notamment le personnel de sécurité visé par la promotion.
Il a également décidé de retarder les audiences d’une durée de quatre heures, à partir de 08H00, et l’organisation de stands de protestations de 2 heures avec le report des services quotidiens.
Le Syndicat de base de la prison de Béja et le Syndicat régionale et le bureau exécutif du Syndicat national des forces de sécurité intérieure à adopter toutes ces revendications et mobilisations.
Ces décisions s’inscrivent dans le cadre de la politique de procrastination, d’intransigeance et de marginalisation que mène la Direction Générale des Prisons et de la Rééducation et le ministère de la Justice envers ses affiliés et compte tenu de son non-respect de ses engagements quant au règlement des dossiers en suspens des agents pénitentiaires.
En effet, le syndicat revendique les points suivants :
- Adopter les périodes de promotions précédemment applicables aux promotions du 18 avril 2022, tout en préservant les privilèges dévolus au corps pénitentiaires, et la nécessité de bonifier les personnes concernées en 2021.
- Paiement des heures de garde aux membres du corps pénitentiaire, comme c’est le cas pour le reste des corps.
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