Le ministre de l’Agriculture, des Ressources hydriques et de la Pêche, Abdel Moneim Belaati, a confirmé que les recrutements et marchés publics représentent, selon les rapports, les domaines les plus atteints de mauvaise gouvernance et que la situation nécessite l’accélération du rythme de mise en place des systèmes numériques pour y remédier.
Belaati a ajouté, dans son intervention, mardi, lors d’une journée médiatique organisée par le ministère en coopération avec l’Autorité supérieure de contrôle administratif et financier, affiliée à la Présidence de la République, à propos du 28ème rapport de l’Autorité, qu’il n’est pas possible de faire avancer le processus de réforme sans prendre en compte les rapports de contrôle et sans identifier les violations.
Il a souligné que le ministère de l’Agriculture se concentre sur l’importance de la responsabilité et du contrôle, et que les violations ont été identifiées, mais que les structures du ministère se rétablissent progressivement et qu’il faut travailler pour lutter contre la corruption, qui s’est répandue au cours de la dernière décennie.
Il a considéré que les rapports de l’Autorité suprême de contrôle administratif et financier ou d’autres organes de contrôle constituent un « œil extérieur » et fournissent un outil pour guider les administrateurs publics et les observateurs vers l’adoption de méthodes de bonne gouvernance. Il a souligné l’importance de ces rapports dans le renforcement de la prévention, soulignant que le ministère a renvoyé de nombreux dossiers au pouvoir judiciaire et que cette affaire peut être évitée en mettant en œuvre des rapports de contrôle.
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