Le président du bloc parlementaire Ennahdha, Noureddine Bhiri ne rate pas une occasion pour se lâcher contre les Emirats Arabes Unis, les accusant de financer un complot et un putsch contre la légitimité et la volonté du peuple en Tunisie. Il n’a pas cessé de lancer ces accusations en sillonnant les plateaux de tous les médias, oubliant, du coup, son statut de président du bloc parlementaire du principal parti au pouvoir. Un statut qui lui intime de préserver les intérêts du pays et du gouvernement et qui exige de lui qu’il soit celui qui rappelle à la raison ses amis députés au cas où il leur venait de déraper. Etre le leader des semeurs de troubles est en pleine contradiction avec le rôle qui lui est, normalement, imparti.
Ce faisant, le président du bloc parlementaire du parti au pouvoir est en train d’envenimer les relations avec un pays frère, qu’il le veuille ou non. Il est aussi en train de pourrir la vie au ministère des Affaires étrangères et de lui causer des torts dont il pourra très difficilement se défaire. Sans oublier le préjudice qu’il pourrait occasionner aux ressortissants tunisiens résidents aux Emirats.
Il faut croire que les dirigeants d’Ennahdha sont en proie à une panique générale qui leur fait oublier leurs devoirs de réserve et les fait déraper de façon très dangereuse.
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