Le député Tarek al-Mahdi a rapporté mardi que « plus de 6 000 nouvelles naissances chez les migrants africains en situation irrégulière originaires de pays subsahariens ont été enregistrées dans divers hôpitaux du pays au cours des derniers mois ». Il a souligné que « leur nombre total est inconnu, mais qu’il double chaque jour en raison des naissances ».
Il a expliqué, lors d’une intervention au micro de Jawhara FM, que « les femmes africaines enceintes accouchent dans les hôpitaux publics et qu’un certificat officiel est délivré au nouveau-né », soulignant que « ce certificat ne constitue pas un octroi de la citoyenneté ».
Il a noté qu’« une loi modifiant le Code de la nationalité verra bientôt le jour, supprimant l’octroi de la citoyenneté dans certains cas, notamment pour les enfants africains illégaux nés dans le pays ».
Le député a souligné qu’« un cri d’alarme a été lancé il y a deux ans concernant la question des Africains, et que le pouvoir exécutif, les forces de sécurité et l’armée déploient des efforts considérables à cet égard, mais que la solution est avant tout politique et internationale »
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