Société

Tunisie – Bouden joue avec le feu en se mettant l’UGTT sur le dos, en ce moment précis !

Tunisie – Bouden joue avec le feu en se mettant l’UGTT sur le dos, en ce moment précis !

Rien de va plus entre le gouvernement et l’UGTT. Cela transparait de façon évidente, d’après le discours tenu hier, par le secrétaire général de la centrale syndicale, Noureddine Tabboubi. En effet, ce dernier s’est, carrément, lâché sur le gouvernement, l’accusant d’arnaquer les citoyens, d’être à la solde de puissances éétrangères… Il en est arrivé à annoncer la rupture totale entre l’UGTT et le gouvernement. Ce qui veut dire, a-t-il tenu à préciser, que l’UGTT se retire de tous les accords et compromis qu’il avait conclu avec le gouvernement. Autrement dit, Tabboubi a quasiment, déclaré la guerre, hier au gouvernement Bouden.

Et dire, qu’à l’origine de toute cette colère, ou du moins, en grande partie, il y a eu le lapin posé par les ministres aux représentants de l’UGTT au palais Dhiafa, où une réunion importante était prévue.

Tabboubi ne décolère pas du fait que les ministres de Bouden l’aient snobé, ainsi que ses lieutenants, et n’ont pas daigné se présenter au rendez-vous, ni même s’excuser d’un quelconque contretemps.

Bouden et ses ministres ne semblent pas faire la mesure de leur défaillance à cette réunion. Ils ne saisissent pas qu’ils ont éveillé la hargne de l’UGTT, et lui ont donné le prétexte qu’il n’osait espérer pour se désengager du gouvernement et de ses accords avec lui.

Car, on a l’impression que, ce faisant, le gouvernement a libéré, en quelque sorte Tabboubi et son staff. Et, désormais, l’UGTT affiche son opposition à tout ce qu’entreprend le gouvernement, après avoir été, assez longtemps, impliqué avec lui dans plusieurs dossiers. Ce qui lui a valu un sacré coup dans son honneur et son prestige d’organisation qui se range derrière le citoyen, en face de tout ce qui le menace ou le cible.

Maintenant que la guerre est, apparemment, déclarée, il faut reconnaitre que Bouden a très mal choisi, encore une fois, le timing de cette rupture.

A quelques jours, en effet, de la reprise des réunions, Ô combien importantes avec le FMI, il serait, vraiment, mal vu d’y aller en ayant consommé le divorce avec les syndicats. Alors qu’on sait très bien que l’une des principales conditions qui avaient permis une certaine avancée avec le FMI, c’était, bien un contexte propice à la reprise économique. Maintenant, il est à craindre que tout soit remis en question.

 

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