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Tunisie – Bulletin de conjoncture économique de la BM: Un rebond modéré de la croissance en 2024–25

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La Banque mondiale vient de publier le rapport « Tunisia Economic Monitor – Spring 2024 Edition ». Intitulé « Une énergie renouvelée pour l’économie ». Ce rapport examine en détails les défis et les opportunités économiques actuels de la Tunisie, avec un focus sur les ambitieux projets du pays dans le domaine des énergies renouvelables, considérés comme une solution cruciale à ses défis économiques et environnementaux.

“Après le ralentissement important de 2023, nous prévoyons un rebond modéré de la croissance en 2024–25 en supposant que les conditions de sécheresse s’atténuent, mais les perspectives économiques restent incertaines”, lit-on dans le rapport. 

En supposant une modération de la sécheresse actuelle et des conditions de financement légèrement plus favorables, la croissance devrait, selon ce bulletin, atteindre 2,4% en 2024 et 2,3% en 2025–26. 

Les prévisions de croissance pour 2024– 26 sont soumises à d’importants risques à la baisse liés notamment à pressions sur les taux de change et les prix, la persistance de la sécheresse, l’absence de financement extérieur suffisant.

“Si le rythme des réformes et le niveau de financement sont adéquats, nous prévoyons une croissance soutenue à moyen terme ainsi qu’une certaine stabilisation des déséquilibres macroéconomiques et budgétaires. Nous prévoyons que l’économie maintiendra son rythme de croissance à 2,3 pour cent en 2025–2026.Cela impliquerait un alignement sur la trajectoire de croissance à long terme, dont l’économie s’est écartée pendant la crise du Covid-19”, souligne le bulletin de la Banque mondiale.

Et d’ajouter : Nous prévoyons une légère diminution de l’inflation en raison de l’écart de production relativement important post-Covid et des légères augmentations des salaires publics suite à l’accord gouvernement-UGTT de la fin de 2022. 

Ces conditions, ainsi que les réformes économiques, devraient aider la Tunisie à réduire ses déficits courants et budgétaires, assouplissant ainsi les conditions de financement. 

Par ailleurs, la légère hausse de la croissance économique réelle devrait conduire à une baisse du taux de pauvreté en dessous des niveaux d’avant Covid d’ici 2025.18 Ces perspectives à moyen terme sont toutefois conditionnées à la poursuite d’un rythme de réformes ambitieux, à un financement suffisant et à la stabilité des prix internationaux de l’énergie, du pétrole en particulier.

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