Via un communiqué rendu public le 28 avril, la ligue tunisienne pour la défense des droits de l’Homme (LTDH) a commenté les pratiques des unités sécuritaires qui ont pris d’assaut l’un des cafés ouvert en journée dans la région de Sfax.
Ces derniers ont fait exprès de faire sortir les clients du café sous prétexte de vérifier leurs papiers d’identités.
Les forces de l’ordre ont dénigré ces citoyens en leur donnant des leçons de morale à l’extérieur du café et ont agressé le propriétaire du café, ce qui a nécessité son hospitalisation. Il a été accusé d’outrage à un fonctionnaire public.
La ligue a dénoncé les pratiques fascistes de certains agents de sécurité qui ont profité de leur pouvoir pour servir leur intérêts et régler des comptes relevant de la moral.
Elle a également rappelé que la Constitution garantit la liberté de croyance ainsi que l’inviolabilité du corps humain et n’accorde aucune prérogative aux forces sécuritaires pour discuter les convictions des citoyens.
LHDT a par ailleurs appelé à l’ouverture d’une enquête judiciaire.
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