Société

Tunisie – Centres de vaccination : Une gabegie à corriger en toute urgence

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Les témoignages se suivent et se ressemblent, en ce qui concerne le fonctionnement des centres de vaccination anti covid, installés un peu partout dans le pays.

A quelques exceptions près, probablement quand il s’agit de personnes pistonnées, tous les témoignages concordent pour dire que l’opération de vaccination en Tunisie est très mal organisée. Pourtant, Dieu sait qu’ils ont pris tout leur temps et un peu plus encore, pour parfaire leur plan.

Les témoins se plaignent de délais et de conditions d’attente insoutenables et du fait que des centaines de personnes soient convoquées le même jour, à la même heure, ce qui crée, forcément, des encombrements monstres, très pénibles pour des personnes sensées être à risque. Sans oublier les nombreux cas où les doses de vaccin sont insuffisantes par rapport aux personnes convoquées. Ce qui fait que bon nombre d’entre elles sont appelés à revenir le lendemain. Mais elles ont, le plus souvent, la surprise de se voir refuser le vaccin sous prétexte d’avoie raté leur rendez-vous.

Autant de problèmes, et plus encore, qui vont freiner, voire hypothéquer toute la campagne de vaccination.

Il serait, pourtant très simple d’y remédier, en mieux étudiant et préparant les personnels de ces centres et surtout, les responsables au niveau central qui doivent répartir les doses. Sachant qu’à ce niveau, la gaffe aura été de confier une opération aussi sensible à des gens habitués à gérer des vaccinations plus basiques et sans aucune comparaison, comme les vaccins de la petite enfance.

Comme il serait tout simple d’exploiter comme il le faut les possibilités de l’application informatique utilisée pour convoquer les patients. Car il est quasiment sûr que cette application est capable d’envoyer des convocations à des heures différentes, en tenant compte des délais nécessaires de la  vaccination de chaque patient.

Or, comme ces experts du ministère de la Santé semblent incapables de gérer de telles situations, pourtant si simples, il va peut-être falloir que la présidence du gouvernement s’occupe de la question, du moment qu’elle ne peut pas compter sur les cadres de ses ministères.

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Saber .