Depuis quelques jours, çà ne s’arrête plus. Pas une seule journée ne passe sans qu’on entende parler d’un ou plusieurs faits d’agression de citoyens par des agents de police. On dirait que ceux qui sont en train de commettre ces abus se soient donné le mot d’ordre ou qu’ils aient reçu des consignes dans ce sens.
Or, comme ces actes sont diamétralement opposés aux orientations de l’Etat en matière de sécurité citoyenne et d’assainissement de l’appareil sécuritaire, cette situation nouvelle ne manque pas de susciter des questionnements.
Est-ce que ces actes sont dus à une stratégie nouvelle adoptée par les opposants au système, et plus particulièrement, les anti-Saïed, qui consiste à provoquer à vif les sécuritaires pour les pousser dans leurs derniers retranchements et les obliger à riposter de faon violente ? Cela ne saurait être improbable quand on voit que les agressions à l’égard des policiers sont devenues systématiques, dans les stades, ors des manifestations et pendant tous les types d’évènements. Le tout, dans le but de salir l’image de la police, un des piliers sur les quels se repose le système actuellement au pouvoir.
Et, d’un autre côté, qui sont ces agents qui commettent ces actes barbares ? actes qui sont de nature à entacher l’appareil sécuritaire. Pourquoi ces agents sont-ils en train de contrecarrer les directives générales et font-ils presque exprès pour se discréditer. Ne pourrait-il pas s’agir d’agents qui ont été recrutés à l’époque de la défunte Troïka, et qui serait en train de renvoyer l’ascenseur à leurs bienfaiteurs, qui se trouvent, en ce moment, dans une position indélicate ?
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