Société

Tunisie – CNAM : Le tunisien voué à une mort lente mais sure !

Tunisie – CNAM : Le tunisien voué à une mort lente mais sure !

Le tunisien n’arrive plus à se soigner. Et ce n’est pas en rapport avec la covid. Le tunisien n’arrive plus à se soigner, parce qu’il n’en a plus les moyens.

D’un côté les médicaments essentiels manquent cruellement dans les structures de santé publique, et d’un autre côté, même pour les tunisiens qui bénéficient de la formule de remboursement des soins, auprès de la CNAM, ils n’arrivent plus à subvenir à leurs besoins en médicaments.

En effet, la CNAM a acquis, depuis quelques années, la fâcheuse habitude de recevoir les bulletins de soins de ses adhérents, et de les classer sans suite, sans donner de réponses, et sans donner aucune explication.

Donc, quand un tunisien consulte chez son médecin et se fait délivrer une ordonnance médicale, il va lui falloir effectuer un vrai parcours de combattant pour parvenir à trouver ses médicaments, surtout quand il souffre d’une maladie chronique grave. Car les médicaments ne sont pas, toujours, disponibles dans les officines. Et si jamais, par, on ne sait quel miracle, ce malade arrive à se ravitailler en médicaments, il envoie son bulletin de soin, dûment rempli et signé par le médecin et le pharmacien, en espérant se faire rembourser, ne serait-ce qu’en partie ses frais de soins, il est laissé en rade, puisque la CNAM ne daigne, même, pas lui répondre ou lui donner la moindre explication de son non-remboursement. Il pourra, toujours, aller chercher des explications auprès du bureau de la caisse, se pointer à huit heures du matin, faire la queue pendant deux à trois heures, et à la fin, on lui répond que son dossier est en cours. Et comme, quelques semaines plus tard, il n’aura rien reçu, il va, pour les plus courageux, retenter de contacter la caisse, avec, toujours le même calvaire, et toujours la même réponse évasive. A la longue, le pauvre malade finit par désespérer, et ne va plus aux nouvelles.

Et au bout de deux à trois bulletins de soins sans réponses, le pauvre malade ne prendra, même, plus la peine d’envoyer ses autres bulletins, désespérant de pouvoir se faire rembourser. Car, il finira par comprendre, mais pas de façon officielle, que la CNAM n’a pas d’argent pour le rembourser. Lui qui a passé sa vie à payer ses cotisations, dans l’espoir de pouvoir être soigné convenablement quand çà sera nécessaire.

Et, comme les médicaments, spécialement, ceux des maladies chroniques, coutent très cher, le pauvre malade, ne se faisant plus rembourser, va se mettre à acheter une seule partie de sa prescription, et finira, en fin de compte, par ne plus acheter ses médicaments, et, même, par ne plus consulter son médecin, car la consultation d’un médecin spécialiste, quad elle n’est pas remboursée, grève considérablement, son budget, surtout avec la crise économique actuelle, et la cherté de la vie qui l’accompagne.

Il serait, peut-être, temps d’ouvrir le dossier brûlant des caisses sociales et de la CNAM, pour essayer de comprendre pourquoi ces caisses, jadis prospèrent, se trouvent, actuellement, en faillite.

C’est alors qu’on s’apercevra que les islamistes et leurs amis les terroristes qui croupissaient en prison, ont tout raflé dans ces caisses, puisqu’ils se sont donné le droit de se payer des retraites aux meilleures conditions, alors qu’ils n’ont jamais exercé.

Et, de toutes les façons, il faudra trouver une solution, à ce pauvre tunisien qui a été saigné durant des décennies, pour payer ses cotisations, et qui se trouve privé de son droit à la santé et de son droit à la vie !

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