La scène politique dans le pays et surtout à l’ARP est plus que jamais polarisée entre un groupe de droite, voire d’extrême droite, représenté par Ennahdha et son satellite de la coalition Al Karama et un pole de centre constitué par un spectre des partis démocrates. Les puissances respectives des parties de cette bipolarité seront déterminantes pour la suite des événements, comme le choix du prochain chef du gouvernement, ou du moins, la partie qui devra le désigner et comme, surtout, l’issue de la motion de censure engagée par de nombreux députés à l’encontre du président de l’ARP. Motion qui risque d’être déterminante pour la prochaine période.
Dans cet équilibre instable, le rôle le plus important sera attribué au bloc 9alb Tounes qui va pouvoir arbitrer ce duel.
La question qui se pose est de savoir si 9alb Tounes va choisir de respecter ses engagements vis-à-vis de ses électeurs, sachant que son président et tous ses membres ont bâti toute leur campagne sur l’opposition à Ennahdha et à l’Islam politique ? Ou s’il va se soumettre aux ordres de Montplaisir qui semble disposer, on ne sait trop pour quelle raison, d’un pouvoir sans limites sur les décisions et les choix de 9alb Tounes et surtout sur son président, Nabil Karoui ?
La réponse à cette question ne saurait tarder et permettra de classer le parti 9alb Tounes dans la catégorie et l’orientation qu’il va choisir.
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