Le porte parole d’Ennahdha, Imed Khemiri a annoncé, ce samedi que son parti allait mener des pourparlers avec ses alliés et les partis proches d’eux, qui ont réussi lors des dernières élections, pour choisir un candidat unique à proposer au président de la République pour la présidence du prochain gouvernement.
Khemiri a ajouté que ces pourparlers vont permettre de choisir un candidat consensuel, qui bénéficiera d’un maximum de soutien politique au sein de l’ARP.
C’est ainsi qu’Ennahdha compte présenter à Kaïs Saïed un candidat qui bénéficiera, dés le départ, de plus que les 109 voix requises pour l’obtention de la confiance de l’ARP.
Le but réel de cette « manœuvre » est de couper l’herbe sous les pieds de Kaïs Saïed et faire en sorte de l’acculer à choisir leur candidat et de refuser tout autre nom, sous prétexte qu’ils ont conduit les pourparlers et ont choisi un candidat consensuel qui a le plus de chances d’emporter l’épreuve du vote à l’ARP et que, de ce fait, la proposition de tout autre nom serait superflue.
Après qu’elle ait compris qu’elle ne pouvait plus tergiverser avec l’histoire de motion de censure contre démission et qu’elle a perdu l’initiative de désigner le prochain chef du gouvernement, Ennahdha a choisi ce stratagème pour se donner, tout de même, le droit de choisir la personne qui lui sied pour l’installer à La Kasbah.
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