Le tourisme en Tunisie sera bientôt de l’histoire passée… On racontera, désormais, que la Tunisie était un pays touristique qui proposait une belle palette de services et qu’elle était même la destination de choix de plusieurs visiteurs.
Avec ce qui se passe maintenant, en rapport avec la crise du covid, mais, surtout, avec sa gestion catastrophique par les lumières du ministère de la Santé, il est devenu évident que le tourisme en Tunisie est fini, pour de bon. Il est fini et les dizaines de milliers de familles qui en vivaient vont être réduites à la misère.
En effet, alors que les autres pays qui proposaient des services touristiques semblables à ceux de la Tunisie et qui se situent dans son proche voisinage, sont bien partis pour une reprise en force de leurs activités, ayant bien avancé, si ce n’est que certains d’entre eux ont quasiment achevé leurs campagnes de vaccination, en Tunisie on en est toujours aux premiers balbutiements des essais de vaccination.
Les autres pays ont acquis une certaine immunité vaccinale qui va encourager les touristes, qui ont eux aussi été vaccinés à y aller. En Tunisie, non seulement, on est loin d’avoir entamé la vaccination, mais en plus notre illustre ministre de la Santé trouve le moyen de déclarer sur les chaines satellites que tout va mal dans le pays et qu’il va falloir s’attendre à une hécatombe, du point de vue nombre de morts.
Il aura ainsi, doublement trucidé le tourisme dans le pays, en ne faisant pas son travail comme il le faut et en disant n’importe quoi, de façon à dissuader les plus téméraires des touristes qui seraient tentés de venir sous nos cieux.
Le tourisme étant un secteur vital pour le pays, il est plus que temps que les vrais professionnels se saisissent du dossier. Le chef du gouvernement devrait, dans les meilleurs délais, pallier aux insuffisances de son ministre et faire démarrer la vaccination.
Il est, hélas à déplorer que les services de vaccination du secteur public de la santé soient saturés et sont en train de carburer à leur vitesse maximale, sans que çà soit suffisant. D’où l’impératif de mettre à contribution le secteur privé, comme cela a été fait, dans plusieurs autres pays qui respectent leurs populations.
Il faut que les officines privées et les médecins du secteur privés soient autorisés à contribuer à la campagne de vaccination. Cela lui donnerait un sacré coup d’accélérateur, comme cela a été le cas dans le dépistage avec les tests PCR et dans l’hospitalisation des malades graves.
Que se passe-t-il en Tunisie?
Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!
Commentaires