Société

Tunisie – Comment Saïed pourrait-il espérer marquer des points contre la vie chère avec ces « équipes » ?

Tunisie – Comment Saïed pourrait-il espérer marquer des points contre la vie chère avec ces « équipes » ?

C’est drôle, tout de même ! les prix affichés et opérés cette année, durant le mois de Ramadan sont inimaginables et frisent la l’hallucination. Des prix qui défient tout entendement et qui n’obéissent à aucune règle du commerce.

Pourtant, à Carthage, on dispose de tous les dossiers et de leurs aboutissements, on en a des enquêtes ficelées, on a identifié les mailles du réseau qui sont en train d’affamer le peuple, sous la pression, bien évidemment de certaines parties, désormais connues.

Et malgré toutes ces connaissances, toutes ces données, et toutes ces certitudes, rien n’y fait. Les prix continuent sur leur lancée. Et le consommateur est en train de souffrir. Il souffre en silence, car, tout petit, on lui avait inculqué que le mois de Ramadan est celui de la patience, et du contrôle de soi. Mais, attention !

Le réveil risque d’être dur, avec les prix des habits de l’Aïd, les gâteaux, ainsi que la rentrée et les dépenses du reste de l’année. On comprend, donc, l’importance de l’enjeu de cette situation qu’on veut maintenir tendue à l’extrême. Tout le monde comprend l’importance, sauf, peut-être, les services du ministère du commerce, et, plus spécialement, ceux du contrôle économique, dont le patron n’a pas hésité, il y a quelques jours, et en plein point de presse, d’expliquer son échec dans sa mission de maîtrise des prix, par le fait que ses « hommes » travaillent, juste la matinée, et les commerçants opèrent leurs dépassements, l’après-midi et le soir.

Donc, comment espérons-nous vaincre cette guerre de la faim ? On aura beau fait les diagnostics qu’il faut, et dressé les stratégies nécessaires. Si celles-ci ne sont pas mises en application, par des équipes ankylosées, voire rompues à d’autres parties que le gouvernement qui les emploie, on ne risque pas de faire grand-chose. Bien au contraire, on perd de sa crédibilité et de sa popularité. Et on sera étiqueté comme quelqu’un qui ne fait pas ce qu’il dit et qui ne peut, même, pas maitriser une poignée de fonctionnaires !

Dans une telle circonstance, il n’y a, en principe, pas à tergiverser. Un chef de département qui échoue aussi lamentablement, se doit, soit de rectifier le tir, et de façon énergique et exemplaire, soit s’avouer incapable et jeter l’éponge. Il y va de l’avenir de tout un peuple, déchiqueté par les hyènes de tous bords !

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