Il fait figure de David, le nouveau ministre de la santé par intérim, Mohamed Trabelsi, devant la montagne qui l’attend, rien qu’en ce qui concerne la gestion de la crise du covid. Cette crise a, en effet, si mal, été traitée, par l’équipe précédente, qu’il est, quasiment, obligé de tout revoir et de reprendre beaucoup de dossier dès le début.
C’est, du moins, ce qu’il a du constater, ce vendredi, lors de la première réunion qu’il a tenue avec les intervenants du secteur, parmi les cadres du ministère, les parlementaires et les acteurs du secteur de santé privé.
Au cours de cette réunion, Trablesi a essayé de mettre un peu, dans l’ordre, ses priorités, et elles étaient si nombreuses et si urgentes, qu’il s’est, certainement, entremêlé les pieds.
Il a abordé la campagne de vaccination en assurant que, du moment que les vaccins sont là, et en quantité suffisante, il préconisait de donner un coup de fouet à la campagne en visant l’objectif de 100 mille vaccinations par jour. Il a fait remarquer que delà nécessitait une mobilisation générale de tous les intervenants, et une mobilisation matérielle importante.
Il a, en suite, soulevé le problème de la disponibilité de l’oxygène médical, et a appelé à ce qu’on lui propose les meilleurs moyens de remédier à ce manque et d’éviter que cela ne se reproduise.
Trablesi n’a pas pu, par ailleurs, ne pas aborder le sujet brûlant du jour, à savoir la sécurisation des institutions et du personnel de santé, notamment après la multiplication des agressions à l’égard des soignants.
Les participants ont, par la suite, abordé quelques manquements qui ont parqué la gestion de la crise, dans la période passée, et ont mis l’accent sur la nécessité d’y remédier, notamment au niveau de la coordination entre les différents intervenants, les décisions préventives et la politique de communication sur la crise et sa prise en charge.
On peut, donc, dire que Mohamed Trabelsi en a du pain sur la planche, et on voit mal comment il va pouvoir faire pour tout remettre en ordre, quand on fait un tour de table et qu’on constate la présence des principales figures qui ont cautionné les agissements passés.
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