Le secrétaire général adjoint de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Taher Al-Barbari, a commenté aujourd’hui, samedi, le contenu de l’appel téléphonique fuité avec Noureddine Taboubi, dans lequel il a qualifié un certain nombre de syndicalistes de la région de Sfax de « mafia ».
Al-Barbari a déclaré, lors de sa participation aujourd’hui aux travaux du colloque des cadres du secteur privé au siège de l’Union régionale du travail à Sousse, qu’il critique le secrétaire général pour le discours qu’il a prononcé car il affecte les cadres syndicaux et les structures syndicales, mais le syndicat a traversé des périodes de vide et de conflits, mais à la fin il a réussi à trouver des solutions suffisantes pour sauver cette vénérable organisation.
Al-Barbari a également qualifié cette fuite de « lapsus », considérant qu’aucun secrétaire général n’a le droit à l’erreur, puisqu’il est le premier responsable.
Il s’est également adressé aux syndicalistes participant au symposium, en déclarant : « Vous devez vous réjouir de la crise actuelle au sein du syndicat car il y a des gens qui ont dit non… Le jour où vous trouverez un bureau exécutif qui comprend des gens qui disent non, si Dieu le veut, tout ira bien.
Il a poursuivi en disant : « Nous sommes ceux qui ont fait de tout secrétaire général un dictateur et qui ont fait d’Al-Sahbani un dictateur par notre engagement au silence… Aujourd’hui, nous ne resterons pas silencieux. »
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