Lors de l’audience tenue aujourd’hui 14 octobre 2021, le Congrès américain a annoncé que « la stabilité et la prospérité en Tunisie font partie de leurs intérêts de sécurité nationale et de politique étrangère », ajoutant que les institutions tunisiennes doivent être respectées et le parlement doit être rétabli sans délai.
Cependant, l’argument de la régression « élastique » lorsqu’il s’agit de régression démocratique a dû les inquiéter, estimant que les Tunisiens ont prouvé qu’ils avaient « les moyens de renverser la situation », mais qu’ils doivent les aider avant que cette crise ne devienne insupportable.
« Les petits contournements des constitutions, le contournement de la primauté du droit et l’affaiblissement des institutions peuvent conduire à une voie dangereuse ; Et l’on découvre soudain qu’il est trop tard pour restaurer cette fragile démocratie », ont indiqué les sénateurs
« Donc, pour ceux d’entre vous qui ont été dans un mode “attendre et voir” (wait and see), on aimerai leur adresser quelques mises en garde : de nombreux despotes au fil des décennies ont commencé de la même manière et au moment où nous l’avons remarqué, il était trop tard », ont-t-il expliqué.
Selon la même source, si les États-Unis ne fait pas pression maintenant et profite de la bonne volonté de leur influence, « cela laissera la porte ouverte à leurs adversaires pour combler le vide potentiel ».
« Les Etats-Unis et la communauté internationale ont réussi par le passé à aider la Tunisie sur la voie de la démocratie. Maintenant, nous devons redoubler d’efforts diplomatiques aux côtés de nos alliés européens. Il ne faut pas attendre que la situation se détériore davantage pour agir », ont-t-il conclu.
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